Vous avez enfin toutes vos données. Elles ont été collectées, préparées et nettoyées avec soin. Il est maintenant temps de se lancer! On pourrait même dire qu’il est maintenant temps de mettre la main à la pâte (pour reprendre l’analogie culinaire de la première section)! Visualiser ses données, c’est comme cuisiner un bon plat. Plusieurs ingrédients doivent être combinés pour arriver au résultat final. Certains ressortiront nettement dans votre plat, alors que d’autres joueront un rôle de support ou auront un goût trop subtil pour être goûté. Malgré ces différences, vous devez quand même vous assurez que tous les ingrédients ont été incorporés correctement pour obtenir un met succulent.
Lorsque que l’on crée une représentation graphqiue de nos données, il faut aussi réfléchir en terme d’importance, de fonctionalité et de pertinence. Pour bien comprendre, prenez encore l’exemple du cuisinier. Si vous voulez mettre en valeur les légumes d’une soupe aux légumes, vous voudrez les couper en dés au lieu de les réduire en purée. Et vous devrez trouver des bols pour le service parce que vous ne servirez certainement pas votre délicieuse soupe dans des assiettes.
De la même façon, décider du type de graphe et de la façon de présenter vos données dépend des données elles-mêmes et du message qu’elles véhiculent. Certaines variables vont ressortir sur vos graphiques, d’autres disparaîtront dans les calculs effectués pour obtenir le résultat final. Et ensuite, il y a les autres éléments à considérer : les polices de caractères, les couleurs, le texte et les icônes.
Dans cette section, nous parlerons de la façon de construire des représentations graphiques qui raconte le mieux possible l’histoire inhérente aux données. Nous verrons aussi quelques trucs pour bien choisir le type de graphique à utiliser et pour appliquer la touche finale appropriée afin de créer des représentations graphiques pertinentes que votre auditoire sera impatiente de consulter.